Quoi que vous attendiez de Dieu, il agit toujours au-delà de toute espérance !

Quatrième et dernier chapitre du livre de Ruth ! L’heure est venue pour Yahweh de fermer tous les dossiers en cours : la situation matérielle si critique de Naomi, les intentions de rachat de Boaz ainsi que sa décision de marier Ruth, l’avenir de la lignée du défunt Elimelek… Même si l’espoir a ranimé le coeur des deux veuves, les circonstances semblent insolubles. En effet, un mystérieux individu se dresse entre Boaz et les deux femmes.

 

 

Le lecteur attend un grand dénouement. Il a vu le Grand Roi agir discrètement, par petites touches, dans les chapitres précédents. Mais Yahweh va aller au-delà même de toutes les espérances et de toutes les attentes : en intervenant dans la vie de Naomi et de Ruth, c’est tout un peuple qu’il va bénir. À moins que ce ne soit l’humanité entière…

 

Dans l’étude de ce passage, nous découvrons que :

  • Dieu est encore à la manoeuvre, faisant rencontrer “par hasard” Boaz et l’homme ayant un droit de rachat avant lui.
  • Cet homme n’est pas nommé, et c’est un élément important de la trame narrative et du dénouement. Découvrez pourquoi en écoutant le sermon !
  • Le cadre légal de ce chapitre ne peut pas être contourné. Il nous faut l’aborder, car certains éléments spécifiques doivent être expliqués.
  • Ce texte contient deux bénédictions : celle des anciens, et celle des femmes de la ville. Et les deux sont éminemment prophétiques…

 

Le texte se termine sur une généalogie, ce qui a de quoi surprendre. Mais il se trouve qu’elle a beaucoup à nous apprendre !

Découvrez pourquoi en écoutant ce message.

 

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>> Retrouvez les six messages de cette série sur Le Bon Combat : 

 

>> Diffusion : 

  • Sur les ondes au Québec sur CFOI FM : Quebec 104.1 / St-Jérôme 102.9 ou en direct sur le web
  • Via la chaîne de podcasts “Parole proclamée” sur Itunes

 

>> Voici ma traduction du passage  de Ruth 4:1-22 :

Boaz était monté à la porte et s’y était installé. Or, voici que l’homme qui avait le droit de rachat dont Boaz avait parlé vint à passer. Il l’interpela : “Détourne toi, viens t’asseoir ici, Peloni Almoni”. Boaz prit dix hommes parmi les anciens de la ville et dit : “Asseyez-vous ici”. Ils s’assirent.

Alors il dit à celui ayant le droit de rachat : “Naomi, celle qui est revenue de la plaine de Moab, vend une portion de terre appartenant à notre frère Elimelek. Je me suis dit : Je vais attirer ton attention et te dire de la racheter en présence des ceux qui sont assis ici, les anciens de mon peuple. Si tu souhaites rachèter, rachète. Mais s’il n’y a personne pour racheter, dis-le-moi, que je le sache. Car il n’y a personne d’autre pour racheter et je suis le suivant après toi. Il répondit : “Moi je vais racheter”.

Mais Boaz ajouta : “Le jour où tu rachètes ce champ de la main de Naomi, c’est aussi de celle de Ruth, la Moabite, épouse du mort, que tu rachètes, afin de maintenir le nom du défunt dans son patrimoine.” Alors celui qui avait le droit de rachat dit : “Je ne peux pas racheter, de peur de ruiner mon patrimoine. Toi, rachète mon droit de rachat, car je ne suis pas en mesure de racheter”.

Autrefois, en Israël, pour conclure toute affaire de rachat ou d’échange, on enlevait sa chaussure et on la remettait à l’autre. C’était ainsi que les transactions étaient attestées en Israël.  Celui qui avait le droit de rachat dit à Boaz : “Rachète pour ton compte” tout en enlevant sa chaussure.

Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : “Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Elimelek et tout ce qui était à Kiljon et Mahlon, ainsi que Ruth la moabite, la femme de Mahlon, que j’ai ainsi acquise pour femme afin de maintenir le nom du défunt sur son patrimoine et pour que le nom du mort ne soit pas retranché d’entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous en êtes les témoins aujourd’hui !” Tout le peuple à la porte et tous les anciens dirent : “Témoins ! Que Yahweh accorde à la femme qui rentre dans ta maison d’être semblable à Rachel et Lea qui toutes deux ont bâti la maison d’Israël ! Puisses-tu agir avec valeur en Ephrata et que l’on proclame ton nom à Bethleem ! Que par la descendance que te donnera Yahweh de cette jeune femme, ta maison soit semblable à celle de Perets que Tamar enfanta à Juda.”

Alors Boaz prit Ruth, sa femme, il entra en elle. Yahweh lui accorda de concevoir et elle enfanta un fils. Les femmes dirent à Naomi : “Béni soit Yahweh qui ne te laisse pas manquer aujourd’hui d’un go’el dont le nom sera proclamé en Israël !  Il sera pour toi celui qui restaure ta vie et il pourvoira à ta vieillesse, car c’est ta belle-fille qui t’aime qui te l’a enfanté : elle vaut mieux pour toi que sept fils”.

Alors Naomi prit l’enfant et le mit sur son sein ; elle devint sa nourrice. Et les voisines lui donnèrent un nom, disant : “Un fils est né à Naomi !” Elles lui donnèrent le nom d’Obed. C’est le père de Jessé, père de David.

Voici les générations de Perets : Perets engendra Hetsron ;
Hetsron engendra Ram ; Ram engendra Aminadab ;
Aminadab engendra Nachson ; Nachson engendra Salma ;
Salmon engendra Boaz ; Boaz engendra Obed ;
Obed engendra Jesse et Jesse engendra David.

 

 

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Guillaume Bourin est co-fondateur du blog Le Bon Combat et directeur des formations #Transmettre. Docteur en théologie (Ph.D., University of Aberdeen, 2021), il est l'auteur du livre Je répandrai sur vous une eau pure : perspectives bibliques sur la régénération baptismale (2018, Éditions Impact Academia) et a contribué à plusieurs ouvrages collectifs. Guillaume est marié à Elodie et est l'heureux papa de Jules et de Maël