Alors que nos bienaimés amis et collègues vous proposent une rétrospective de leurs articles de 2018 (voir ici ou encore ici), nous avons plutôt choisi de laisser la parole à nos lecteurs en sélectionnant les commentaires qui nous ont le plus marqué en 2018.

Deux raisons à cela : tout d’abord, nous avons pris la décision il y a maintenant près de deux ans de ne plus regarder les statistiques de lectorat du blog. Nous avons d’ailleurs désinstallé tous les plugins et applications qui nous permettaient de le faire. Impossible, donc, de vous dire quels sont les articles qui ont le mieux marché en 2018 ! La deuxième raison est que nos lecteurs sont tout simplement exceptionnels. Ces cinq exemples n’en sont qu’un aperçu (commentaires directement tirés du blog, les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas été pris en compte).

(1) En premier lieu, il nous faut rendre hommage à « Francine », l’un des lecteurs (et non, il ne s’agit pas d’une « lectrice ») les plus assidus depuis la création de ce blog. Son verve et son panache n’ont d’égal que son style, et ses commentaires parviennent souvent à nous arracher un (demi) sourire. Voici l’un des poèmes dont il/elle a le secret, posté sous le message de Guillaume au mystérieux tagueur inscrivant « Jésus sauve » un peu partout à Paris (19 décembre) :

Lamentable tagueur dénoncé par Guillaume,
Écoute ses raisons, si tu veux être un homme,
Annoncer le Seigneur en souillant la cité,
N’est jamais qu’enlaidir la pure vérité !
Comme jadis saint Paul gronda la Pythonisse,
Guillaume se retourne et tance ta malice.
Hélas, l’esprit mauvais ne veut pas obéir,
Et répond au pasteur : ce truc a dû finir,
Ne fais pas l’étonné, si le mal te résiste,
Tu t’en vantes toujours : je suis cessasioniste !

(2) Un autre lecteur assidu doit être mentionné. Il s’agit de Maxime Georgel, lui-même jeune blogueur prolifique. Alors que Fred Bican et Guillaume Bourin discutaient du rapport que le chrétien devrait entretenir aux films d’horreur, Maxime se fendait d’un commentaire très étayé :

« Les neurones miroirs s’activent quand nous regardons quelque chose de violent. Ces neurones sont responsables des processus d’imitation. Bref, les dernières études semblent indiquer que regarder des choses violentes favorise les comportements violents » [consulter ici les sources qu’il mentionne alors]

(3) Parfois, souvent même, nos lecteurs nous font part de désaccords ou de critiques constructives. En voici un exemple : sous un article fustigeant certaines affirmations de ceux qui veulent exagérément revenir aux racines juives de l’Évangile, Micaël met en garde contre l’extrême inverse :

« Je ne sais pas si ma remarque est hors propos mais il me semble qu’il existe aussi la tendance inverse, à trop détacher ou à omettre que Jésus était de racine juive pour y voir un Jésus qui s’accorde à nos préférences théologiques et culturelles. C’est peut-être l’erreur inverse de certains dans les mêmes quêtes du Jésus historique ? »

(4) Dans d’autres cas, il arrive que nous lecteurs apportent des précisions supplémentaires aux arguments que nous avançons. Ainsi, Fred Bican, l’un des fidèles collaborateurs du blog, appuie le développement de l’épisode de « Que dit la Bible ? » sur la question difficile de l’avenir des enfants morts en bas âge :

« Pour étayer l’argument selon lequel l’enfant, avant l’âge de raison, tout en étant pécheur par héritage et situation, ne peut rendre compte de son propre péché, faute de « discernement » et serait donc dans une situation particulière devant la justice de Dieu (mais toujours dans le cadre de l’expiation définie), ne peut-on invoquer :
« Il se nourrira de lait caillé et de miel jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien. Cependant, avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, […] » (Esaïe 7:15-16) ?
Di eu exprime clairement dans cette prophétie célèbre, qu’il existe un âge avant lequel les enfants ne sont pas en mesure de discerner le bien du mal… sans nous permettre de bâtir une affirmation doctrinale développée, ce verset nous encourage, me semble-t-il, sur la piste pastorale apaisante que tu proposes (notre Dieu connaît la situation des enfants morts en bas âge et Il ne fait jamais rien d’injuste, car Il est pleinement juste). »

Voyez également l’excellent commentaire de Fred sous notre podcast portant sur l’obscur « bouc pour Azazel ».

(5) Nous devons aussi être honnête : nous recevons parfois des attaques plus ou moins violentes (et plus ou moins fondées). Certaines sont proprement hallucinantes, et dans ce registre voici notre commentaire préféré de 2018 ! Il provient d’un épisode de #CoramDeo sur le rapport du chrétien aux vaccins (syntaxe et orthographe corrigés par nos soins) :

« Je suis toujours outré des positions satanique des auteurs de ce site qu’est le Bon Combat, j’ai l’impression que ce site n’est qu’un relais caché du gouvernement et de ce MONDE (au sens biblique). Au pire, toutes les conclusions des sujets traités reviennent à ceux du Monde, au mieux on est toujours dans un flou enfumatoire embourbé d’une rhétorique absente de virilité intellectuelle, c’est-à-dire de OUI et de NON ! Oui et NON ! Voilà quel était la posture intellectuel de Rabbi Yahushua (JésusChrist).
Vous devriez vous convertir, et imiter celui que vous prétendez servir chers auteurs de Le Bon Combat. Cherchez à avoir des positionnements virils et un discernement spirituel clair, au lieu d’imiter la neutralité mondaine confortable à moins que votre objectif soit que France2 vous cite dans un JT pour votre servilité intellectuelle et spirituelle. »

Vous n’avez peut être pas commenté nos articles directement sur le blog en 2018. Pourquoi ne pas tenter de le faire en 2019 ? Dans tous les cas, que vous soyez un lecteur assidu de notre site ou que vous le visitiez pour la première fois, merci d’être passé par là ! À la conclusion de cette année 2018, nous vous souhaitons d’avance une année 2019 bénie 🙂