Tous ceux qui cherchent la vie éternelle la recevront
Voici un petit message de Charles Spurgeon, tiré de son sermon « Le libre-arbitre ? Un esclave » :
« Aucun homme n’est jamais venu à Christ pour recevoir la vie éternelle, la vie légale, et la vie spirituelle, sans l’avoir d’une certaine manière déjà reçue. Et il lui fut manifesté peu après sa venue qu’il l’avait reçue.
Regardons un ou deux textes : « Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui » (Hébreux 7.25). Quiconque vient à Christ trouvera qu’il est capable de le sauver à la perfection. Il ne recevra pas un petit salut, la délivrance d’un petit péché, l’aide dans une petite épreuve, la force sur un petit bout de chemin avant d’être abandonné.Non, Christ sauve l’homme jusqu’aux limites de son péché, jusqu’à l’extrême longueur de ses épreuves, jusqu’à l’extrême profondeur de ses douleurs, jusqu’aux frontières de son existence. Christ a dit à quiconque vient à lui : « Viens, pauvre pécheur, inutile de te demander si j’ai la puissance pour sauver. Je ne te demanderai pas jusqu’où tu es tombé dans le péché. Je sauve parfaitement ceux qui viennent à moi. »
Personne sur terre ne peut dépasser ce « parfaitement » de Dieu.
Voyons cet autre texte : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6.37, notez que les promesses s’adressent presque toujours à ceux qui viennent). Quiconque vient trouvera ouverte la porte de la maison de Christ, ainsi que celle de son cœur. Quiconque vient (je le dis dans le sens le plus large) trouve en Christ de la miséricorde disponible pour soi. La plus grande absurdité du monde consiste à vouloir posséder un évangile plus large que celui annoncé dans l’Écriture. Je prêche que tout homme qui croit sera sauvé, que tout homme qui vient recevra la miséricorde.
Certains me demandent : « Supposez qu’une personne qui ne soit pas élue vienne, sera-t-elle sauvée ? » Allez, vous supposez une bêtise, et je ne vous répondrai pas. Celui qui n’est pas élu ne viendra jamais. Sa venue serait une preuve certaine de son élection. Tel autre dit : « Supposez qu’une personne aille à Christ sans avoir été appelée par l’Esprit. » Arrêtez, mon ami ! Vous n’avez aucun droit de formuler cette supposition, car une telle chose ne peut arriver. Vous ne dites cela que pour chercher à m’embrouiller, mais vous n’y arriverez pas ainsi.
J’affirme que quiconque vient à Christ sera sauvé. Je peux dire cette vérité tout aussi clairement que vous le pouvez. Je n’ai pas un Évangile plus étriqué que le vôtre, mais le mien s’appuie sur un fondement solide, alors que le vôtre ne repose sur rien de plus que du sable et du néant. « Celui qui vient sera sauvé, car nul ne peut venir à moi si le Père ne l’attire. »
Quelqu’un d’autre dira : « Mais supposez que le monde entier vienne, Christ recevra-t-il tout le monde ? » Certainement, si tous venaient. Mais ils ne viendront pas. Je vous affirme que Christ reçoit tous ceux qui viennent, oui, même s’ils ont été aussi mauvais que des démons. Christ acceptera même ceux dont le cœur déborde, comme un grand égout de la société, de tous les péchés et de toute la souillure du monde. Oui, Christ les recevrait s’ils venaient.
On dira encore : « Je pense aux autres homme. Puis-je aller leur dire : Jésus-Christ est mort pour chacun d’entre vous ? Puis-je dire : Il y a de la justice pour chacun d’entre vous, il y a de la vie pour chacun d’entre vous ? » Non, vous ne le pouvez pas.
En revanche, vous pouvez annoncer : « Il y a la vie pour quiconque vient ». Mais si vous affirmez qu’il y a la vie pour l’un de ceux qui ne croient pas, vous prononcez un terrible mensonge. Si vous leur dites que Jésus-Christ a été puni pour leurs péchés, alors qu’ils iront à la perdition, vous prononcez un mensonge délibéré. Dieu punirait-il Christ puis ensuite la personne elle-même ? Quelle audace impudente ! »
Ces articles pourraient vous intéresser :
- Nier un seul des points du calvinisme, c’est les nier tous
- Dieu aime-t-il tout le monde de la même manière ?
- Expiation définie ou universalisme hypothétique ?