Deux exemples de prophètes « silencieux »
Le grand débat entre charismatique et “cessationistes” (je rappelle que je n’aime pas ce néologisme) porte sur l’étendue dans le temps de l’activité prophétique. Alors que je relis l’ouvrage de Florent Varak, La foi charismatique, dans le but d’une éventuelle réédition, je suis tombé sur cette citation :
“Dieu n’a pas parlé de manière homogène au cours de l’histoire de l’Ancien Testament. À certaines périodes, Dieu a parlé moins souvent qu’à d’autres (1S 3.1). Le Seigneur ne s’est adressé que deux fois à Aggée (Ag 2.20). Quatre cents ans séparent Malachie de Jean-Baptiste. Entre les deux, un écrit de l’époque nous dit : « Il sévit alors en Israël une oppression telle qu’il ne s’en était pas produit de pareille depuis le jour où l’on n’y avait plus vu de prophète. » Dieu n’a pas toujours parlé avec la même abondance !”
Le fait que Dieu ne parle pas toujours par le moyen de prophète devrait, a minima, nous amener à accepter l’idée qu’il est possible que les prophéties s’arrêtent à un moment donné pécis de l’histoire.
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