La création a-t-elle un avenir ?
Autrement dit, y a-t-il des éléments de continuité entre la création présente et la nouvelle création, celle qui nous est « réservée dans les cieux » ? Donald Cobb, professeur de Nouveau Testament à la Faculté Jean Calvin, se posait la question dans le n°270 de La Revue Réformée (2014).
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Les autres articles de ce numéro [NDLR, le n°270, voir le sommaire ici] abordent les interrogations touchant au sort final des êtres humains. Mais la question se pose aussi par rapport à la création : quel sort Dieu réserve-t-il à la création actuelle ? Celle-ci est-elle destinée à être éclipsée, à disparaître et à être remplacée par une « demeure permanente » avec laquelle elle n’aurait pas de continuité ? Ou notre espérance à son égard est-elle, au contraire, de la voir renouvelée et glorifiée ? Autrement dit, en situant la question de l’eschatologie dans un contexte cosmique, faut-il parler en termes de continuité ou de destruction ?
Pour beaucoup d’évangéliques, la réponse biblique est clairement la seconde. Le grand dispensationaliste du début du XXe siècle, Charles I. Scofield, écrit ceci au sujet d’Apocalypse 20.11 : « […] ‹Les cieux et la terre d’à présent› […] seront détruits ; ils s’enfuiront de la face de Celui qui s’assiéra sur le trône. Ce sera donc le jour de la destruction. » Cette vision de la fin du monde a été popularisée par l’auteur britannique C.S. Lewis dans le dernier livre des Chroniques de Narnia, La dernière bataille : au moment où le monde « parallèle » de Narnia, qui connaît une histoire analogue à la nôtre, commence à s’effondrer et est sur le point de disparaître totalement, une porte de sortie apparaît pour ceux qui ne veulent pas y rester.
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