Quand les prières non exaucées sont une bénédiction
Nous devons faire preuve de beaucoup de prudence, lorsque nous cherchons à comprendre les Ecritures et à diriger notre vie d’après elles.
Le principe d’analogie de foi, dont nous avons discuté par ailleurs, nous prévient de chercher à discerner la volonté de Dieu uniquement au travers du prisme de nos circonstances.
Par exemple, tous les exaucements de prières ne signifient pas que Dieu prenne plaisir dans ceux qui les ont prononcées. L’heureuse fin d’une requête n’est en aucun cas la garantie de son bienfondé.
Car il en est certains qui ne demandent que pour satisfaire leurs convoitises. Et si Dieu leur donne tout ce qu’ils ont envie d’avoir, sera-ce donc la preuve qu’il prend plaisir en ceux qui vivent pour ce monde seulement, en ceux qui ont pour Dieu leur ventre ?
Certainement pas ! Car pareil exaucement a la valeur d’un jugement : Dieu les place sur des voies glissantes, dit le psalmiste (Ps. 73:18).
Mais à ses élus, voici ce que le Saint-Esprit dit :
“Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.”
(Jacques 4:3).
Il est donc des exaucements de prière qui sont pour la ruine de ceux qui les ont prononcées, et des refus divins qui sont la plus haute manifestation de la grâce de Dieu en faveur de ses élus.
Oui, Dieu est bien celui qui nous délivre de la folie de nos projets. Qu’il nous exauce ou qu’il refuse d’accéder à nos requêtes, glorifions-le, car il donne réellement à ses enfants ce qu’il y a de meilleur.
GB