Un jour, vous ne direz plus jamais : « je suis malade »
Pourquoi sommes-nous encore malade ? Doit-on soupirer après la fin de nous souffrances ? Réflexion pleine de sens de Charles H. Spurgeon (1834-1892) à ce sujet :
« Pourquoi les maladies et les souffrances sont encore présentes dans le corps du chrétien ? Nos corps sont rachetés, car Christ a racheté notre humanité entière, mais…ce n’est que lors de la résurrection que nous jouirons du résultat complet de la rédemption du corps.
La résurrection accomplira pour nos corps ce que la régénération a fait pour nos âmes. Nous sommes nés de nouveau…mais cette œuvre divine fut exercée uniquement sur notre nature spirituelle ; nos corps ne sont pas nés de nouveau : c’est pourquoi ils demeurent toujours sous l’influence de la maladie, de la corruption et de la mort …(…)
Encore jusqu’à ce jour le corps est sous la mort à cause du péché, et cela demeure ainsi pour nous rappeler les effets du péché, de sorte que nous puissions sentir en nous-même ce que le péché a fait, et que cela puisse être le meilleur indice de ce qu’aurait fait le péché si nous étions restés sous sa domination, car les souffrances de l’enfer auraient été nôtres pour toujours.
Ces souffrances du corps sont voulues …pour nous rappeler que nous devons notre rédemption au Seigneur Jésus, et ainsi que nous demeurions humbles et reconnaissants. Les douleurs et les souffrances sont aussi envoyées pour que nous demeurions sur la voie du ciel, tout comme les épines du nid détournent l’oiseau de sa paresse.
Ils nous font languir pour le lieu dans lequel les habitants ne diront plus jamais : je suis malade. »
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