Même votre rébellion est soumise à la souveraineté de Dieu !
Après l’introduction, cette prédication est la première de ma série sur le livre Jonas intitulée « Le grand Dieu et le petit prophète ». Nous nous focalisons cette semaine sur le premier chapitre, dans lequel le prophète tombe dans un grand accès de rébellion et choisit de désobéir à Dieu en s’enfuyant le plus loin possible de la mission qui lui était donnée.
Dans ce passage, nous assistons à plusieurs formes de rébellion :
(1) La rébellion à main levée de Jonas, qui se manifeste par son refus d’obéir au commandement divin et par sa fuite
(2) La rébellion naturelle des marins, qui rend compte, en quelque sorte, de l’état naturel de dépravation de l’humanité toute entière. Ici, c’est leur polythéisme et leur syncrétisme qui est mis en avant.
(3) La « rébellion » de la mer, qui ne cesse d’augmenter en intensité lorsque les marins veulent essayer de se sortir d’une situation critique par leurs propres efforts.
Ces différentes rébellions ont un point en commun : aucune n’échappe à la souveraineté absolue de Yahweh, le grand Dieu. Or, si vous lisez ces lignes et qu’un aspect de votre vie est en rébellion ouverte contre Dieu, ce passage pourrait bien en questionner le bienfondé : pourquoi durcir la nuque contre son créateur, si sa volonté s’accomplit à la lettre ?
Voici a traduction du texte de Jonas 1.1-16, dont je me suis servi dans cette prédication. Il s’agit de la version NBS que j’ai retouchée ici et là :
- Et la parole de YHWH vint à Jonas, le fils d’Amitthaï, en ces termes :
- « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle car leur méchanceté est montée devant ma face. »
- Mais Jonas se leva pour fuir à Tarsis, loin de la face de YHWH. Il descendit à Japho et y trouva un navire en partance pour Tarsis. Alors il paya le prix du transport et descendit à l’intérieur [du bateau] pour aller avec eux à Tarsis, loin de la face de l’Eternel.
- Mais YHWH lança sur la mer un vent violent ; aussitôt la mer se déchaîna à tel point que le navire menaçait de se briser.
- Les marins prirent peur et chacun cria à son dieu. Et, pour s’alléger, ils lancèrent à la mer tous les objets qui se trouvaient à bord. Jonas, quant à lui, était descendu au fond du vaisseau. Il s’était couché et dormait profondément.
- Alors le capitaine s’approcha de lui et lui dit : « Quoi ?! Tu dors ?!… Lève-toi, invoque ton dieu. Peut-être ce dieu-là songera-t-il à nous et nous ne périrons pas. »
- Puis ils se dirent entre eux : « Venez, jetons le sort pour connaître le responsable du malheur qui nous frappe. » Ils jetèrent le sort, qui désigna Jonas.
- Ils lui dirent donc : « Dis-nous qui nous attire ce malheur. Quelles sont tes affaires ? D’où viens-tu ? De quel pays es-tu ? Quelle est ton peuple ? »
- Il leur répondit : « Je suis hébreu, je crains YHWH, le Dieu des cieux, celui qui a fait la mer et la terre ferme. »
- Ces hommes furent saisis d’une grande peur, et ils lui dirent : « Qu’as-tu fait là ! » Ils avaient appris, en effet, qu’il fuyait loin de la face de YHWH, d’après le récit qu’il leur avait fait.
- « Que ferons-nous pour que la mer cesse d’être contre nous ? » lui dirent-ils, car la mer était de plus en plus démontée.
- Il leur dit : « Prenez-moi et lancez-moi à la mer pour qu’elle cesse d’être contre vous, car je sais bien que c’est à cause de moi que cette grande tempête est contre vous. »
- Cependant les hommes ramaient pour rejoindre la terre ferme, mais ils n’y parvinrent pas, car la mer se déchaînait de plus en plus contre eux.
- Ils invoquèrent donc YHWH et s’écrièrent : « Ah ! YHWH, nous ne voulons pas périr en partageant le sort de cet homme. Ne nous charge pas du sang innocent. Car c’est toi, YHWH, qui as agi selon ta volonté. »
- Les hommes hissèrent alors Jonas et le lancèrent à la mer. Aussitôt la mer se calma
- Et les hommes furent saisis d’une grande crainte à l’égard du YHWH. Ils lui offrirent un sacrifice et firent des vœux.