Tout effort pour échapper à l’enfer est vain…

Voici un extrait très troublant du « sermon le plus connu de l’histoire », à savoir Entre les mains d’un Dieu en colère, prêché le 8 juillet 1741 par Jonathan Edwards :

« Tout effort pour échapper à l’enfer est vain. Les hommes prennent beaucoup de peines et usent de beaucoup d’artifices pour échapper à l’enfer, tout en rejetant Christ et en demeurant dans leur méchanceté. Tous ces efforts ne les protègent pas un instant de la destruction.

Presque tout homme naturel, en entendant parler de l’enfer, se flatte d’y échapper. Il trouve sa propre sécurité en lui-même, et s’appuie en ce qu’il a accompli, en ce qu’il fait, et en ce qu’il a l’intention d’entreprendre. Chacun échafaude des arguments sur la manière dont il évitera la damnation. Il se félicite de bien réussir en ce qui le concerne, et pense que ses efforts ne lui feront pas défaut.

Oui, on dit que peu de gens sont sauvés, et que la plus grande partie de l’humanité déjà passée est allée en enfer, mais chacun s’imagine qu’il a mieux préparé sa sauvegarde que ses prédécesseurs. Il n’envisage pas de finir dans ce lieu de tourments. Il détermine en son for intérieur de prendre un soin efficace de soi-même et de se débrouiller pour assurer sa réussite.

Mais ces insensés se trompent dans leurs plans et dans leur confiance en leurs propres forces et en leur sagesse. Ils ne s’appuient que sur une ombre. La plus grande partie de ceux qui ont vécu jusqu’ici, au bénéfice des mêmes moyens de grâce [Edwards parle ici du baptême et de la Cène, NDLR], est de toute évidence allée en enfer. Etaient-ils moins sages ou moins occupés à assurer leur propre salut? Si nous pouvions leur demander, chacun en particulier, s’ils s’attendaient, en entendant de leur vivant parler de l’enfer, à devenir les objets de cette misère, ils répondraient tous sans exception: “Non, j’avais prévu les choses différemment dans mon esprit. Je pensais me débrouiller bien et que mes plans avaient de la valeur. Je prenais grand soin de ces choses, mais ce sort survint de manière inattendue. Je ne l’attendais pas à ce moment-là, ni de cette manière-là. La mort est venue comme un voleur dans la nuit. La colère de Dieu avait trop de rapidité pour moi. Oh, quelle bêtise insensée me contrôlait! Je me félicitais et m’endormais par des rêves vains de ce qui devait m’arriver. Et alors que je disais: ‘Paix, paix’, la destruction soudaine s’est abattue sur moi. »

Dieu n’est sous aucune obligation. Il n’a donné aucune promesse à l’homme naturel de le préserver un seul instant de l’enfer. Il n’a certainement fait aucune promesse, soit de vie éternelle, soit de préservation ou de délivrance de la mort éternelle, si ce ne sont celles de l’alliance de la grâce. Toutes les promesses sont en Christ, car c’est en lui qu’est le oui… »

 

Pour lire ce sermon en entier, cliquez ici

 

 

Ces ressources pourraient vous intéresser :

 

Abonnez-vous au Bon Combat

Recevez tous nos nouveaux articles directement sur votre boîte mail ! Garanti sans spam.

Réflexions et ressources d'édification centrées sur Dieu