« Pourquoi toutes ces souffrances passées ? » – Erino Dapozzo
Erino Dapozzo fut vraiment un évangéliste hors norme. En entendant ses propres témoignages comme ceux que de son entourage, on ne peut que se rendre à l’évidence : voici un homme pour qui Christ était réellement la seule chose qui soit importante. Avant, pendant, et après la deuxième guerre mondiale, Erino a souffert à cause de sa foi. Sa fidélité à Jésus-Christ l’a conduit jusqu’à être interné dans un camp de concentration, expérience qu’il relate en détail dans le livre “Hambourg ». C’est de cet ouvrage qu’est extraite cette courte méditation, qui met particulièrement en évidence sa confiance inébranlable en Dieu dans les promesses de Dieu.
Pourquoi toutes ces souffrances passées ?
Il n’importe pas pour le chrétien de regarder en arrière et de se lamenter. Au contraire, il doit regarder vers cette Lumière glorieuse de l’Évangile et compter sur les promesses de la Parole de Dieu. “Toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu ».
Il est important, si nous voulons être heureux, de laisser nos sentiments et nos “pourquoi » de côté. Le Seigneur ne fait point de faute et je le remercie de m’avoir permis de passer par ces chemins d’épreuve car j’ai pu parler du Sauveur à ces pauvres âmes avec lesquelles j’ai été en contact.
A Celui qui nous a aimés et lavés de nos péchés, à Lui soient gloire honneur et puissance ! Les voies de Dieu sont merveilleuses. Il prend soin des siens. Dans la fournaise de l’épreuve, l’enfant de Dieu a un appui. Il regarde vers Jésus et ceux qui tournent vers Lui les regards sont rayonnants de joie. Ils ne sont pas confus car ils ont en vue la rémunération. Leur vie ne dépend pas des circonstances, des difficultés, de la guerre et de ses suites, du bon ou du mauvais renom. L’enfant de Dieu est heureux parce qu’il a l’assurance que ses péchés sont pardonnés et que son nom est écrit dans le Livre de Vie. Seule cette assurance donne la paix à l’âme.
Ne nous abusons donc pas par des raisonnements et de faux sentiments religieux. Ne nous abandonnons donc pas à une fausse sécurité ou encore à notre propre justice. Mais ouvrons la Bible, la Parole de Dieu, et croyons à ce qu’elle nous dit. Quiconque ne naît de nouveau ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Et encore : Sans la sanctification nul ne verra le Seigneur. Posons-nous donc une fois la question : Suis-je né de nouveau ? Ai-je été sanctifié ? Si nous n’avons pas fait cette expérience, nous n’hériterons pas le Royaume, de Dieu et nous sommes sur le chemin de la perdition.
Dès aujourd’hui, en ce moment-même, croyons donc à la Parole de Dieu et libérons-nous des artifices d’une religion qui jusqu’à ce jour nous a tenus sous l’esclavage du péché ou d’une mystique vide et sans consolation ! Regardons vers la victoire qui est Jésus, lequel nous a apporté la délivrance, comme nous le trouvons écrit dans Sa Parole : “Celui que le Fils affranchit est entièrement libre » ou encore : “Jésus… en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. »
Cette foi seule m’a soutenu durant cette période de souffrance en Allemagne et la certitude du pardon des péchés est à la base de mes expériences de chrétien déporté.
Elle fut ma joie, ma force et mon refuge.
Lecteur, qui que tu sois, pose-toi également la question et, tel que tu es, viens à Jésus, le Sauveur. Apporte-Lui le fardeau qui t’oppresse et ensuite crois de tout ton cœur à la délivrance qui est un fait acquis. Crois au sang de Jésus qui purifie de tout péché et alors seulement tu réaliseras une vie de vainqueur.
Erino Dapozzo
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