Un message de Martin Luther aux âmes abattues
Je me suis levé ce matin particulièrement découragé, non pas tant en raison de la dureté de mes circonstances que de la noirceur mon propre coeur. Alors que je cherchais à lire ma Bible et à prier, une personne proche -qui est censée être non chrétienne !- m’a indiqué le feuillet de La Bonne Semence d’hier.
Ce feuillet consistait en un court extrait de Martin Luther (1483-1546) :
Evite comme une peste très dangereuse et comme un poison infernal de dire : “J’ai commis tel et tel péché, Dieu me hait, je suis l’objet de la colère du juge”.
Dis plutôt : “Je suis pécheur, ainsi je peux être rassuré car ce sont les pécheurs, ceux qui sentent leur péché, que Dieu veut recevoir”. Sans quoi aucun homme ne serait sauvé. “Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous” (Rom 11:32).
Si donc tu reconnais vraiment tes péchés, si tu trembles, si tu es troublé et chargé par la crainte du jugement et de l’enfer, aie bon courage, car Dieu veut te témoigner son amour et sa grâce, il veut te sauver. Toutes ses promesses nous assurent qu’il ne veut pas la mort du pécheur, car il est un Dieu de paix et de grâce.
Prends garde de ne pas te laisser aller au découragement. “Espère contre toute espérance” (Rom 4:18). Car Jésus-Christ est le médecin des coeurs brisés. Il veut relever ceux qui sont tombés et ne veut pas éteindre le “lumignon qui fume”.
Si donc tu es une bougie qui fume encore, ne t’éteins pas toi même par le désespoir et par le découragement. Si tu es un roseau brisé ou cassé, ne te brise pas tout à fait toi-même, mais viens à Jésus qui est le doux ami des âmes.
Chers amis, chers lecteurs, que ces circonstances matinales m’ont encouragé ! Approchez-vous avec moi du doux ami des âmes aujourd’hui.
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
(Matt 11:28)