La France est comme un tissu déchiqueté
Voici un article de John Piper publié à la suite des attentats de Paris, le 14 novembre 2015.
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En France le tissu familial et national est déchiré et dix mille fibres humaines sont effilochées de colère et trempées de larmes. Des millions d’autres, tissés aux fibres atteintes, goûtent les larmes amères. Et de l’insécurité des 6000 km qui nous séparent, nous sentons les fibres humaines qui tirent sur nos cœurs.
Le cri de “Allahu Akbar” (Dieu est grand) ponctue le silence assourdissant entre les coups de feu et la détonation. Adieu, terroriste démembré. C’est mon souhait, adieu, mais pas ce que je crois. Ton Allah n’est pas grand.
Il n’est pas non plus Dieu. Car Dieu lui-même a dit: Celui qui rejette le Fils rejette aussi Dieu (1 Jean 2.23). Il a aussi dit que celui qui aime tuer ne peut pas espérer ce que les martyrs espèrent (1 Jean 3.15).
Oh quelle erreur de penser que tu peux obtenir un passe pour le paradis avec le sang des “infidèles”!
Dieu des vengeances, Éternel!
Dieu des vengeances, parais dans ta splendeur!
Lève-toi, juge de la terre !
Pour rendre aux orgueilleux selon leurs œuvres!
Jusques à quand les méchants, ô Éternel!
Jusques à quand les méchants exulteront-ils?
(Psaume 94.1–3)
Marc Coupris, un survivant du Bataclan, a dit:
C’était un carnage… Ils ont tiré à partir du balcon. J’ai vu ma dernière heure arriver. Je pensais que c’était la fin. Je pensais: je suis mort, c’est fini, c’est fini.”
Mais tu n’avais pas fini Marc. On est reconnaissant. Qu’est-ce qu’on souhaiterait pouvoir le dire pour tous. Pour beaucoup, la vie est terminée. Pour eux, c’était fini.
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