Beaucoup d’entre nous, lorsqu’ils se sont tournés vers Christ, ont fait l’expérience de la condescendance ou même de la moquerie. Pourquoi ? Parce que pour beaucoup d’hommes et de femmes du 21ème siècle, la simple adhésion intellectuelle à l’existence de Dieu n’est rien d’autre qu’une forme de déficience.

Dans les faits, la plupart de nos contemporains occidentaux rejettent toute forme de théisme, voire la religion dans son ensemble, au motif qu’il ne s’agit que d’une « béquille », autrement dit un besoin n’existant qu’en des personnes mal affermies.

Pour Marx, par exemple, la religion, au final, est l’opium du peuple, une sorte de drogue qui enivre et qui amène à oublier la réalité. Croire en Dieu, c’est refuser de se confronter au réel, refuser d’être un homme responsable…

Alors, que faut-il en penser ? Le christianisme est-il la religion des faibles ? Peut-on légitimement dire qu’il ne s’agit que d’une béquille ?

Guillaume Bignon répond à cet argument classique.

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Ayant étudié les maths et la physique en classe préparatoire et grande école d’ingénieur, Guillaume Bignon travaille actuellement dans l’informatique financière sur Wall Street. Après une conversion improbable et providentielle à l’âge adulte, il s’est pris de passion pour l’apologétique chrétienne et a obtenu une Maîtrise en littérature biblique avec emphase sur le Nouveau Testament (Alliance Theological Seminary, New York). Il est titulaire d’un Doctorat en théologie philosophique obtenu sous la direction de Paul Helm (London School of Theology). Guillaume est membre de l’Evangelical Theological Society, l’Evangelical Philosophical Society, la Society of Christian Philosophers, et l’association Axiome. Il s’intéresse à la métaphysique du libre arbitre, sa relation avec la providence divine et la logique modale, ainsi que la théologie naturelle et l’épistémologie.