Les confessions d’un ex-arminien

Avant de lire cet article-témoignage, vous voudrez certainement écouter ce podcast pour bien comprendre mon arrière-plan. 

 

En théologie comme en philosophie, les « changements de paradigme » chez un auteur sont autant douloureux que nécessaires.

Douloureux parce que l’on se retrouve – tels Augustin ou Luther – en conflit avec soi-même. Tout à coup, l’on est en désaccord fondamental avec sa propre personne sur nombre de principes ; chose par trop difficile à contempler. Un nouveau « moi » se doit alors d’émerger dans la douleur. Si possible un moi en paix avec son antérieur.

Nécessaire néanmoins en raison de notre dévouement indéfectible à la Vérité en tant que chrétien. En tout débat, le chrétien ne cherche dans l’idéal qu’à faire surgir la Vérité, sans se soucier de savoir si elle est conforme à l’opinion qu’il a d’abord défendue ou à celle de son « adversaire ». Un disciple du Christ ne peut en aucun cas se permettre le luxe d’affirmer un ensemble de doctrines sans plus croire que ces dernières représentent au mieux les données bibliques dans le seul dessein de garder la face. Ce d’autant plus lorsque sa théologie antérieure a été en mesure d’en influencer d’autres.

Ainsi, aussi douloureux fusse-t-il, il fut devenu nécessaire pour moi, ex-arminien, de déposer la plume devant notre Seigneur et mes contradicteurs. À présent, tel Luther à la Diète de Worms en 1521, je confesse sans broncher : « Dieu avait choisi de faire de moi un calviniste. Sa Parole me semble claire relativement à ce débat. À moins que je ne sois convaincu par le témoignage des Écritures ou par des raisons évidentes, […] je ne peux donc ni ne veux me rétracter, car il n’est ni sûr ni honnête d’agir contre sa conscience. Me voici, je ne peux pas agir autrement. »

 

 

Des modalités d’un tel changement 

La chose est sans aucun doute manifeste, cependant il est bon de la répéter : un changement de paradigme personnel, nommément ici d’arminien à réformé, n’arrive pas en un jour et d’une seule façon. Même dans le cas de Luther – pour reprendre l’exemple du bien-aimé réformateur – l’ « épisode de la tour » ne peut exister sans l’ « épisode de la route conduisant à Erfurt » menant à ce dernier et celui de la « Diète de Worms » le suivant.

De la même façon pour moi, en méditant sur ma vie, je note trois modalités, manières par lesquelles ce changement a graduellement abouti :

 

Par le cœur

Dans ma relation avec notre souverain et doux Seigneur, dans ma vie de foi et de prière, je vivais, croyais voire adorais de plus en plus selon des schémas réformés. Je prendrai ici un exemple caractéristique : la repentance. En tant qu’arminien, je croyais que toute repentance vient de Dieu, par la grâce seule, mais je reconnaissais une certaine synergie mystérieuse entre Dieu et l’homme après le « touché » initial et unilatéral de la grâce.

Et ce, le croyais-je, afin que l’homme soit réellement responsable. Toutefois, je me rendais toujours plus compte que mes repentances les plus sincères et portant vraiment du fruit me semblaient non seulement premièrement causées, mais aussi soutenues et menées à terme pleinement par notre Seigneur. De sorte que je pouvais dire, c’est vraiment moi – la position réformée n’enseigne pas que nous sommes des automates – mais c’est avant tout vraiment le Seigneur qui a œuvré en moi, et ce selon sa grâce. Je ne peux donc que lui rendre toute la gloire.

 

Par la pensée

Le sujet de la souveraineté de Dieu et de son rapport avec l’être humain n’est pas un sujet d’étude qui date d’hier pour moi. C’est le fruit d’environs cinq ans d’étude au moins hebdomadaire du sujet et de débats en personne comme en ligne. Traversant toutes ces années se trouve un désir absolu et insatiable de savoir et confesser avec pleine assurance la Vérité de Dieu, de sa Parole à ce sujet. Comme Luther, je disais : « je ne puis me soumettre aux décisions seules du pape [et de quasi-papes/théologiens modernes rajouterais-je] et des conciles [et certaines confessions de foi], lorsqu’il est constant qu’ils ont souvent erré et qu’ils se sont même contredits. »

Sola Scriptura et Soli Deo Gloria sont les principes qui ont toujours été premiers dans mon approche théologique. Ce sont ces principes mêmes et cette attitude d’étude qui ont amené ma pensée à confesser et articuler une foi réformée aujourd’hui, convaincu que ce système chrétien est un miroir théologique inégalé des richesses de la Parole de Dieu.

 

Par la communauté

Intrinsèquement lié aux deux points précédents, c’est avant tout en relation avec des frères et des sœurs de tous horizons que ce changement s’est opéré. Dans sa théologie de la vocation, Jean Calvin souligne avec justesse que lorsqu’une personne considère une vocation donnée, il se doit non seulement de posséder une pleine assurance de cœur et de pensée, mais il se doit aussi de faire vérifier cette dernière auprès de la communauté. Similairement ici, ce changement et ensuite cette assurance grandissante se sont vus ensemencés et puis scellés par une communauté de chrétiens honorant le Seigneur et dont les témoignages sont dignes de confiance. Je pense ici à la fois à tous mes frères et sœurs en ligne qui ont débattu avec moi dans un esprit empreint de charité et à l’église, réformée baptiste, dont je suis à présent membre.

C’est seulement parce que ce changement s’est opéré par le biais de mon cœur et ma pensée, et ce dans le cadre d’une communauté chrétienne vivante que j’ai pu, je peux lui faire confiance comme venant de Dieu. En effet, il va sans dire que tout changement n’est pas bon. Surtout lorsqu’il s’opère exclusivement par un seul des biais susmentionnés ou dans le cadre d’une communauté qui n’est pas digne de confiance.

 

Des raisons d’un tel changement

Cependant, si parler des modalités, manières par lesquelles j’ai été amené à changer de paradigme pour la gloire de Dieu demeure d’une importance méthodologique capitale selon moi, ce que la plupart d’entre nous désirent souvent savoir plus que tout est les raisons précises qui peuvent amener un individu à un changement systémique de telle nature.

Encore une fois, suite à bien des réflexions à ce sujet, j’en suis venu à identifier cinq raisons principales qui sous-tendent ce virement de bord :

 

La lecture quotidienne de la Parole de Dieu

Encore une fois, Sola Scriptura trône toute piété et théologie rendant gloire à Dieu seul. Toujours à l’honneur dans mes temps avec le Seigneur est la prière qu’il ouvre mes yeux sur ce que le passage enseigne afin que je puisse être amené à le connaître plus intimement. À mon grand avantage, Dieu m’exauça et ce ne furent pas tant les passages-clefs sur l’élection qui finirent de me convaincre qu’une formidable ribambelle de passages ne pouvant être compris qu’en ayant une vision proprement réformée de Dieu et de l’homme.

À ce titre, si David avait eu confiance ne serait-ce que de manière infime en sa capacité – même si « mouvée par grâce initialement » et « soutenue » par Dieu – à étendre Goliath avant que ce dernier ne le frappe, jamais n’aurait-il eu la hardiesse de s’avancer et proclamer : « L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. » (1 Sa 17, 37). Ou comme le Psaume 33, 16 le dit : « Ce n’est pas une grande armée qui sauve le roi, ce n’est pas une grande force qui délivre le héros ».

Mais, avec Dieu : « 5 parmi vous en poursuivront 100, et 100 parmi vous en poursuivront 10’000, et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée. » (Lv 26, 8). Autrement dit, peu importe si une situation semble impossible ou si la faiblesse humaine semble handicapante lorsque c’est l’Éternel qui parle et agit (2 Co 11, 30 ; 12, 9).

 

Une compréhension toujours plus approfondie de la « théologie de l’alliance »

Étudier davantage la relation sous-tendant les diverses alliances dont les Écritures témoignent et principalement l’Ancienne et la Nouvelle alliance m’a conduit à embrasser une herméneutique biblique – interprétation de la cohérence d’ensemble de la Bible – réformée. Le sujet est à la fois vaste et technique, aussi ne m’étendrais-je pas trop là-dessus. Cependant, je crois maintenant que seule une vision réformée des alliances est à même de faire rayonner la Parole dans tout l’éclat de sa beauté et de l’exposer comme un tout cohérent et non « haché » de discontinuités incongrues.

Ainsi, que dire de l’élection d’Abraham et sa descendance ? Et que dire du « reste » que le Seigneur déclare se garder au sein d’Israël même lors de l’existence du prophète Esaïe ? La doctrine réformée répond sans broncher, un pied établi sur l’Ancien Testament et l’autre sur le Nouveau Testament tel un colosse, que ce sont là les élus de Dieu, ceux qu’il a choisis selon son bon plaisir en Christ, lui la véritable semence promise à Abraham (Ga 3, 16) ; ou, comme Romains 9, 6-13 le dit :

6 Ceux qui sont issus d’Israël ne sont pas tous Israël, 7 et bien qu’étant de la descendance d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants. 11 [Les fils de Jacob] n’étaient pas encore nés et n’avaient donc fait ni bien ni mal que, afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix et sans dépendre des œuvres, mais de celui qui appelle, [il a déclaré] : 13 j’ai aimé [choisi] Jacob et j’ai détesté [n’ai pas choisi] Esaü.

 

Paul cite ici Malachie 1, 2-3. Qu’il soit précisé ici que, dans le cadre du vocabulaire diplomatique du Proche-Orient ancien, les verbes « aimer » et « détester » pointent non pas à une émotion, mais à un choix relevant de la mise en place ou non d’une alliance avec une/des personne(s) ou un/des peuple(s) (cf. Ma 1, 2-3 ; Dt 4, 37).

Aujourd’hui, l’élection – de par la nouvelle alliance en le sang de Jésus-Christ (Lc 22, 20) – est offerte à tous les peuples – comme elle était offerte à l’ensemble d’Israël – mais elle demeure limitée – comme elle était déjà limitée au sein d’Israël (cf. Ro 9 ci-dessus) – de sorte que tous ceux qui entendent ne croient pas forcément (Jn 8, 47 ; 15, 16 ; Mt 11, 25, 27 ; 13, 10-11) et tous ceux qui semblent croire ne persévèrent pas tous. Ils manifestent ainsi qu’ils ne font pas vraiment partie des élus de Dieu (1 Jn 2, 19), que leurs noms n’étaient pas inscrits dans le livre de notre souverain et doux Agneau (Ap 13, 8 ; 20, 15 ; 21, 27 ; Lc 10, 20). Ceux qui entendent, croient et persévèrent (Ro 8, 30 ; Phil 1, 6 ; Lc 22, 31) manifestent, juifs comme non-juifs sans distinction (Ga 3, 28), qu’ils font partie de ceux que Dieu a élus, dans son amour, en son Fils avant la création du monde (Eph 1, 4-6 ; 1 Th 1, 4 ; 2 Th 2, 13 ; 2 Ti 1, 9 ; Mt 25, 34).

 

De nombreuses et diverses études en théologie systématique

Notamment une étude plus détaillée de la nature de Dieu. Certains s’étonneront peut-être que ne figurent pas, sous la rubrique « théologie systématique », les sujets phares du débat arminien/calviniste que sont « la providence de Dieu » ou même « l’élection » ; je les ai intensément étudiés et médités également, mais, encore une fois, il me fallut me rendre à la source que pour réellement comprendre la question.

En tant qu’arminien, je souscrivais déjà aux doctrines dites de l’aséité, la simplicité et l’immutabilité divine. Cependant, c’est en les comprenant toujours plus qu’elles ont pour ainsi dire « réformé » ma métaphysique. Si Dieu est celui qui est autosuffisant, simple, dont la nature est essentielle et sans caractéristiques ni décisions accidentelles, lui seul existant pleinement en accord avec sa nature, première cause motrice de tout ce qui est, mue par nulle autre et soutien actif de tout ce qui est, comment donc l’homme peut-il – même si c’est « mû initialement et unilatéralement par la grâce de Dieu » – devenir une cause motrice à son tour – même connue à l’avance, paradoxale, mystérieuse voire kénotique – agissant sur un Dieu qui cumule toutes ces caractéristiques ? Cause motrice d’un Dieu hors du temps, simple et en qui il n’y a pas l’ombre d’une variation (Jc 1, 17), lui dont les décrets sont éternels (Ac 2, 23 ; 1 P 1, 20) et se réalisent toujours en leur temps en dépit ou par divers moyens (Gn 45, 8 ; Dn 4, 35) selon le bon plaisir de sa volonté (Ps 135, 6 ; Ph 2, 13 ; Lc 12, 32) ?

 

Un examen toujours plus soutenu de la philosophie ainsi que de l’histoire de la philosophie

Dans cette entreprise, la philosophie aristotélicienne et son appropriation et interprétation chrétienne par Thomas d’Aquin – dont l’influence sur la théologie réformée fut majeure (cf. notamment Vermigli, Zanchi ou Turretin) – me laissèrent une très forte impression. Outre cela, la philosophie et plus particulièrement l’épistémologie réformée eurent également un grand impact sur moi.

Qu’il soit ici brièvement précisé que je fus convaincu que mon arminianisme, bien que confessant le mystère, faisait peu ou prou partie d’un effort de rationalisation des données bibliques. Me vint alors cette pressante question : pourquoi ma raison désirait-elle tant rationaliser/résoudre ce problème en particulier – à savoir celui de la relation entre la souveraineté de Dieu et la responsabilité de l’homme – alors que je me contente de confesser avec Chalcédoine ce mystère concernant Jésus-Christ : à savoir qu’il est vraiment Dieu et vraiment homme sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation ?

De la même façon, la position réformée confesse que Dieu est vraiment et seul souverain tandis que l’homme est vraiment et seul responsable de son péché (Lc 22, 22 ; Ac 4, 27-28 ; Mt 26, 24 ; La Confessio Belgica, art. 13 ; Le Catéchisme de Heidelberg, art. 9 et 27 ; Les Canons de Dordrecht, art. 1.5 ; La Confession de foi de Westminster, art. 5.4 ; La Confession de foi Baptiste de 1689, art. 3.1). Par telle confession, la question de la théodicée, le problème du mal qui m’obnubilait auparavant en tant qu’arminien, est absolument écartée. En effet, à la base de ma théologie arminienne se trouvait le désir de « résoudre » la question, de « disculper » notre Dieu juste et bon. Aujourd’hui, je préfère répondre à tout effort de rationalisation de ce mystère qui modifie subtilement les données bibliques relatives à ce dernier ou ajoute quelque pensée étrangère que cela soit à celui-ci : « Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec [ou de façon plus positive ici : « tenter de défendre »] Dieu ? » (Ro 9, 20).

Ne vous y méprenez pas cependant, telle vérité reste sans aucun doute un mystère, mais mon cœur se contente à présent plus que jamais de l’affirmation suivante : « c’est ce que la Parole enseigne ». Toutefois, cela ne veut pas dire que c’est un mystère inintelligible et des propositions d’explications réformées cohérentes de ce dernier d’Augustin à Turretin et au-delà en passant par Calvin ne manquent pas. En effet, un mystère n’est pas une doctrine inexplicable s’élevant contre la raison humaine et lui faisant violence comme l’idée d’un « cercle carré », mais plutôt la dépassant (1 Ti 3, 16 ; Eph 3, 3-9). Autrement dit, ce qui est splendidement simple, bon et rationnel aux yeux de Dieu peut paraître obtus à nos esprits embrumés par le péché (1 Co 13, 12). En tels cas, il ne nous reste alors qu’à en rendre compte du mieux que nous le pouvons (Lc 1, 3) selon la Parole par le biais de nos facultés humaines limitées (Ec 5, 2). Tel est notre lot tant que nous sommes sur terre. Un jour, nous verrons notre bon et glorieux Seigneur face à face et bien des questions trouveront de fermes réponses (1 Co 13, 12).

 

La lecture d’une abondante littérature réformée, tant des réformateurs que de réformés modernes

Je ne puis compter les heures passées en compagnie des réformateurs et de leurs descendances spirituelles. Excellents garants de la Parole, en Esprit et en Vérité, et ce avec grande rigueur intellectuelle, ces héros de la foi modernes constituent une source intarissable pointant à Christ tels les héros de la foi d’antan (Hé 11). Que cela soit Luther, Calvin, Ursinus et Turretin ou Martyn Lloyd-Jones, Richard A. Muller, John Piper et Michael Horton ou encore des frères et sœurs réformés en personne ou en ligne, la foi réformée m’a touchée par bien des ouvrages et avant tout par bien des personnes ; toutes adorant et servant notre Seigneur de tout leur cœur, âme et pensée (Mt 22, 37) et aimant leur prochain comme eux-mêmes (Mt 22, 39).

Hélas, je ne réalise que trop bien combien les raisons énoncées seront clairement insuffisantes pour beaucoup de curieux et il conviendrait sans doute que je rentre dans bien plus de détails. Toutefois cela métamorphoserait ce simple article en une interminable tirade, ce dont je désire vous épargner.

 

 

Conclusion

Mon souhait, mon espoir et ma prière est au premier chef que cet article puisse profiter aux chrétiens qui, soit indécis, soit sous des pensées ne rendant pas compte du plein conseil de Dieu, désirent adorer notre Seigneur toujours plus comme le Dieu qu’il s’est pleinement révélé être dans sa Parole. À cet égard, la pensée réformée me semble être un pas nécessaire dans cette direction.

Certes, nous ne réaliserons jamais assez combien Dieu est grand – nos systèmes portent la marque de notre finitude – mais il y a assurément des théologies qui font grandir les chrétiens dans la connaissance, l’admiration et le service de Dieu et d’autres qui les font stagner voire pire. Des théologies qui « hachent » la Parole en un tout désuni et discordant et d’autres qui font flamboyer ses mille feux en un seul brasier ardent, cohérent et dévorant le cœur, l’âme et la pensée du chrétien.

En outre, j’espère également que cet article encouragera mes frères et sœurs chrétiens qui relèvent de la théologie réformée. Surtout ceux qui m’ont connu comme leur contradicteur et qui ont exercé patience et charité envers moi, et ce afin que Christ soit toujours plus totalement formé en moi. Tel labeur, lorsqu’il s’exerce dans la crainte de Dieu et l’amour du prochain, n’est pas vain. J’en suis la preuve vivante.

Je loue donc le Seigneur pour vous tous qui vous reconnaîtrez. Je loue le Seigneur de ce que du moment où il m’a appelé jusqu’à aujourd’hui et bien au-delà, il raffine et raffinera encore en moi l’image de son Fils par son Saint-Esprit. Je loue le Seigneur de ce qu’il me permet de voir, comprendre et confesser avec toujours plus de vérité et de fruit sa Parole. Je loue le Seigneur de ce qu’il avait choisi de faire de l’ex-arminien que j’étais un calviniste.

En qualité de chrétien nouvellement réformé, je me sens à présent en mesure de confesser sans questions, confusions, ni fausses catégories, mais de tout mon cœur, toute mon âme et toute ma pensée la louange de l’apôtre Paul en Romains 11, 36 : « C’est de lui, par lui et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! »

 

Soli Deo Gloria !

 

 

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