C.S. Lewis sur la masturbation
La Reb’ a traduit et mis en ligne une série de citations de C.S. Lewis sur la sexualité. L’une d’entre elle a particulièrement retenu notre attention :
La sexualité, normalement, transporte l’individu en dehors de lui-même pour remplir (et corriger) sa propre personnalité dans celle d’un autre (normalement, en engendrant des enfants et des petits-enfants). Mais le mal absolu de la masturbation est qu’elle assouvit l’appétit d’un individu en le renvoyant sur lui-même. La masturbation ramène l’homme dans la prison de son propre corps, où il garde un harem d’épouses imaginaires.
Et ce harem, une fois reconnu, empêche de sortir de ce cercle vicieux et de s’unir véritablement à une femme réelle.
Le harem est toujours accessible, toujours assujetti, il ne lui demande de faire aucun sacrifice ou ajustement. Il peut être doté d’attributs érotiques et psychologiques avec lesquels aucune femme ne peut rivaliser.
Parmi les femmes imaginaires de son harem, il est toujours adoré, toujours l’amant parfait ; aucune de ses demandes n’est à l’origine d’un sentiment désintéressé, aucune mortification n’est imposée sur sa vanité.
En fin de compte, la masturbation devient simplement le moyen par lequel il s’adore lui-même de plus en plus… Une des plus grandes œuvres de notre vie sera de se détacher de nos envies égocentriques, de sortir de la petite prison obscure dans laquelle nous sommes tous nés. La masturbation doit être évitée comme toutes les pratiques qui retardent ce processus de libération.
Le danger est que l’on peut finir par aimer la prison.
Cette assimilation de la masturbation à l’auto-idolâtrie, et toute l’horreur des conséquences qui en découlent, est de la plus haute importance. Elle point vers les motivations qui président à l’acte, qui sont toujours teintées d’égoïsme et d’adoration du “moi”.
La masturbation n’est donc pas un acte anodin, et est bien à ranger au rang des péchés sexuels.
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