Pour ou contre l’Arbre de Noël ?

Plusieurs grandes fêtes traditionnellement considérées comme chrétiennes sont chaque année dénoncées au fur et à mesure du calendrier comme étant « païennes », et donc à éviter. Noël n’y échappe pas, et c’est l’occasion de nous pencher sur la question.

Loin de moi l’idée de défendre toutes les formes que ces célébrations peuvent prendre aujourd’hui… Pour autant, je souhaite intervenir pour aider toutes les personnes bien intentionnées qui voudraient prendre part au débat à être bien informées, et dans l’espoir que les échanges soient construits, respectueux, et témoignent de l’amour dont nous sommes témoins et auquel nous sommes appelés.

Voici les principaux éléments du débat :

  • L’Arbre de Noël,
  • Les origines historiques de Noël,
  • Ce que cette fête représente aujourd’hui.

Nous verrons le premier point aujourd’hui et les suivants vendredi.

 

La Bible contre l’Arbre de Noël ?

Le passage le plus souvent cité pour attaquer la célébration de Noël est dans le livre de Jérémie (ch.10). Il semble interdire de suivre les coutumes des autres peuples, particulièrement si elles impliquent de couper un arbre et de le décorer :


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Voici ce que dit l’Éternel :
N’imitez pas la conduite des nations,
ne vous laissez pas effrayer par les signes du ciel
parce que les nations sont effrayées par eux.
3 En effet, les coutumes des peuples sont vides de sens.
C’est du bois qu’on coupe dans la forêt:
la main de l’ouvrier le travaille avec la hache,
on l’embellit avec de l’argent et de l’or,
on le fixe avec des clous et des marteaux
pour qu’il ne bouge pas.

Pourtant, il s’agit clairement d’idoles païennes à forme humaine, sculptées »avec la hache » par « la main de l’ouvrier » – un mot qui est employé ailleurs dans la Bible pour désigner le fabricant d’idoles (Ex 28.11, 35.35 ; Dt 27.15). Ce sont donc des sortes de totems, ou statues, en bois, et non de simples arbres. On remarque d’ailleurs au verset suivant les verbes soulignant les handicaps de ces idoles, qui impliquent une forme humaine :

Ces dieux ressemblent à un poteau massif:
ils ne parlent pas.
Il faut bien qu’on les porte, puisqu’ils ne peuvent pas marcher!
N’ayez pas peur d’eux, car ils ne peuvent faire aucun mal;
ils sont même incapables de faire du bien.

Cela n’aurait aucun sens s’il s’agissait d’un arbre décoré. Le contexte plus large (voir versets 8 et 10), le prophète Ésaïe (44.13) et par ailleurs la littérature deutérocanonique, pointent également dans ce sens…

 

 

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