Comment ne pas être une occasion de chute pour mon frère ou ma soeur ?

Nous commençons une nouvelle série à l’Eglise réformée baptiste de la Trinité : “La liberté chrétienne en pratique”. Notre texte de référence, 1 Corinthiens 8-10, nous donnera l’occasion de dégager quelques principes bibliques pour bien vivre notre marche avec Christ au sein de la communauté.

Cette semaine, nous ouvrons le bal avec un premier sermon portant sur le chapitre 8. Les Corinthiens avaient de nombreux problèmes et bien des questionnements. Dans les chapitres 1 à 6, Paul réagit à un rapport qu’il a reçu par des personnes “de la maison de Chloé” (1 Cor 1:11), mais à partir du chapitre 7 il répond à une série de questions que les Corinthiens lui avaient fait parvenir. C’est dans ce contexte qu’il aborde le sujet des viandes sacrifiées aux idoles.

 

Dans le passage d’1 Corinthiens 8, Paul met en évidence :

  • Qu’il y a une forme de connaissance qui asservit, et une autre qui promeut l’amour et qui édifie.
  • Qu’une idole, en soi, n’est rien. Elle n’existe pas, ne correspond à rien d’autre que du vent. Par conséquent, la viande qui y est sacrifiée n’a pas plus d’importance qu’une autre.
  • Que certains, mal informés, pensent néanmoins que l’idole est bien réelle et que la viande sacrifiée aux idoles pourrait avoir un impact sur leur marche chrétienne.

 

En conséquence, Paul rappelle aux Corinthiens ce principe non négociable : ma liberté chrétienne ne peut pas constituer une pierre d’achoppement pour les autres.

Dans la prédication de cette semaine, nous proposons quelques lignes directrices pour bien mettre en oeuvre ce principe.

 

 

ÉCOUTEZ CETTE PRÉDICATION ICI

 

 

>> Diffusion : 

  • Sur les ondes au Québec sur CFOI FM : Quebec 104.1 / St-Jérôme 102.9 ou en direct sur le web
  • Via la chaîne de podcasts “Parole proclamée” sur Itunes

 

>> Dans cette prédication, c’est la traduction NBS qui est utilisée : 

Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que tous, nous avons de la connaissance. La connaissance gonfle d’orgueil, mais l’amour construit. Si quelqu’un pense connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui.
Donc, pour ce qui concerne la consommation des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a pas d’idole dans le monde et qu’il n’y a de Dieu qu’un seul. Car s’il est vrai qu’il y a ce qu’on appelle des dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, — et de fait il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs —néanmoins, pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous sommes.
Mais tous n’ont pas cette connaissance. En effet, quelques-uns, encore tenus par l’habitude des idoles, mangent de ces viandes en les considérant comme sacrifiées aux idoles ; et leur conscience, qui est faible, en est souillée. Or ce n’est pas un aliment qui nous rapprochera de Dieu : si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins ; si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus.
Prenez garde cependant que votre droit ne devienne pas une pierre d’achoppement pour les faibles. Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, à table dans un temple d’idoles, la construction de sa conscience ne va-t-elle pas l’amener, lui qui est faible, à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? Ainsi le faible se perd à cause de ta connaissance, lui, ce frère pour qui le Christ est mort ! En péchant de la sorte contre les frères et en heurtant leur conscience, qui est faible, c’est contre le Christ que vous péchez.
C’est pourquoi, si un aliment doit causer la chute de mon frère, jamais plus je ne mangerai de viande, afin de ne pas causer la chute de mon frère.

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Guillaume Bourin est co-fondateur du blog Le Bon Combat et directeur des formations #Transmettre. Docteur en théologie (Ph.D., University of Aberdeen, 2021), il est l'auteur du livre Je répandrai sur vous une eau pure : perspectives bibliques sur la régénération baptismale (2018, Éditions Impact Academia) et a contribué à plusieurs ouvrages collectifs. Guillaume est marié à Elodie et est l'heureux papa de Jules et de Maël