4 raisons de protester contre le crime de l’avortement
Une explication de John Piper
Mes arguments pour participer à de telles manifestations s’articulent ainsi :
1. Ils tuent des êtres humains. Et le plus souvent, ils les coupent en morceaux. Parfois, dans les vidéos les plus récentes, on les voit essayer de récupérer “un cadavre foetal intact”. C’est risqué, et il existe une loi contre le fait de tuer un bébé en dehors de l’utérus. Vous devez le tuer d’abord, ensuite le retirer. L’insanité morale d’une telle position vaut la peine de faire retentir un immense « Non! »
2. Pendant trois ans, j’ai vécu à une vingtaine de kilomètres du camp de concentration de Dachau, juste à l’extérieur de Munich en Allemagne. Ils tuaient des êtres humains là-bas aussi. Est-ce que les voisins le savaient ? Comme nous sommes prompts à leur rejeter la faute ! Mais nous, nous savons, pour l’avortement. Nous savons sans l’ombre d’un doute. Oui, il s’agit bien de la même chose. Oui, c’est la même chose. Je ne veux pas être complice de ce massacre.
Ce passage des Ecritures est autant réel et valable aujourd’hui qu’il ne l’était à la fin des années 80 :
Délivre ceux qu’on traîne à la mort, retiens ceux qu’on amène tout tremblants pour les tuer! Si tu dis: “Ah, nous ne savions pas!” celui qui évalue les cœurs n’a-t-il rien compris? Celui qui veille sur toi ne sait-il pas tout? Il paiera à chacun le salaire de ses actes.
(Proverbes 24:11-12, SG21)
3. Face à ce problème suprêmement important à laquelle notre nation fait face -en baissant les yeux- nous ne nous voyons aucun esprit de responsabilité morale de la part de la Maison Blanche. Le président Obama a même refusé de se positionner sur la protection d’enfants dont la croissance était avancée aux 4/5ème de la grossesse (un processus appelé “avortement de naissance partielle” aux USA). Il soutient également le droit aux docteurs de sortir entièrement un nourrisson de l’utérus, à part la tête, puis ensuite d’aspirer son cerveau pour le le livrer à mort. Ainsi, cela peut être appelé “avortement” et non “infanticide”… Lorsqu’une nation ne défend plus la moralité jusqu’au plus haut sommet de l’état, des moyens d’expression spécifiques peuvent être mis en oeuvre.
4. La vie a ses “saisons”. Des saisons de vie personnelle, de vie familiale, et de vie culturelle. Ou appelons les des “moments”. Des moments culturels, des points d’éclair. Dans ces saisons, vous faites ce que vous n’auriez pas fait durant d’autres saisons. Nous ne protestons pas chaque jour de chaque année.
Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel: un temps pour démolir et un temps pour construire,un temps pour se taire et un temps pour parler.
(Ecclesiaste 3:1,3,7)
Il me semble que notre nation aborde une saison particulièrement inhabituelle. A mon sens, il est temps de se rassembler.
Une indignation renouvelée
L’indignation ne coûte pas cher. Il est très facile de se mettre dans tous ses états. Il n’y a rien de très moral dans la colère humaine. Mais l’absence de colère en certains cas est le signe d’un coeur désordonné.
Quand un mal se répand à aussi grande échelle que le meurtre d’être vivants dans notre nation, les grands mots perdent leur force avec le temps.
Ce dont nous avons besoin, ce sont de vraies histoires, de vraies expériences, de vrais aperçus – pas seulement de bébés mais l’exposition des coeurs de ceux qui les ont tués. Nous en collectons certains, dans ces moments culturels singuliers.
Dans un reportage très récent sur le planning familial américain, nous assistons la confession d’une ancienne employée au sujet de ce qui l’a convaincue de partir.
Un jour, une collègue l’a appelée et lui a dit : “Holly, j’ai quelque chose à te montrer de plutôt cool !” Alors Holly s’approche et voit le corps d’un bébé complètement intact, manifestement issu d’un avortement récent. La technicienne dit alors à Holly : “Je veux te montrer quelque chose”. Alors, elle a tapoté le coeur avec l’un de ses instruments, et celui-ci s’est mis à battre.
Plutôt cool, en effet…
Lisez également cet article de fond écrit par notre ami Matthieu Giralt sur le site Evangile 21.