Les fausses alternatives du jugement Divin : Le purgatoire

A l’opposé de la vision cyclique de la réincarnation, nous trouvons le purgatoire. Il désigne ce troisième lieu [1]  (après le paradis et l’enfer) qui est défini par le Catéchisme catholique de la manière suivante :

Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel. L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence (cf. DS 1304) et de Trente (cf. DS 1820 ; 1580). La tradition de l’Église, faisant référence à certains textes de l’Écriture (par exemple 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7), parle d’un feu purificateur (…). [2]

Ce troisième lieu, qui est avant tout définie comme un état dans la doctrine catholique,  fait partie des points majeurs inconciliables avec la doctrine biblique réformée.

Ainsi, une des premières questions à se poser et de comprendre quelle en est l’origine.

Les origines

Origène1On peut trouver les premières racines du purgatoire chez certains Pères de l’Eglise du IVe siècle qui pensaient que les âmes de certains pécheurs pouvaient peut-être être sauvées pendant cette période en subissant probablement une épreuve. Mais nous ne retrouverons le purgatoire en tant que croyance qu’à partir du XIIe siècle, il s’installera de façon claire entre 1150 et 1250 et sera définie (de façon schématique) comme le lieu de purification des péchés véniels. [3]

Sa naissance au sein du moyen-âge n’est pas un hasard, car sa formulation et étroitement liée aux transformations de la société comme la spacialisation de la pensée [4] et l’abandon d’une vision binaire de la société (riches et pauvres, clercs et laïcs) avec l’apparition d’une catégorie médiane (classe moyenne ou tiers ordre).

Le purgatoire fut une réponse proposée face au problème de la structure de l’autre monde.

Nous pouvons citer comme racines interculturelles possibles qui auraient nourries la naissance du purgatoire, du moins son imagerie :

– L’Hindouisme, les croyances des trois voies hindous [5]: on retrouvera dans le purgatoire les idées “d’une voie moyenne de salut, le passage à travers le feu, la dialectique entre les ténèbres et la lumière, les améliorations d’état entre la mort et le salut définitif, la fonction de l’au-delà comme réceptacle d’âmes qui seraient alors autrement vouées à l’errance des revenants.” [6]

– L’Iran : L’omniprésence du feu, l’idée d’un pont qui relie la terre au ciel, et l’enfer mazdéen [7]  qui s’apparente fortement à l’idée du purgatoire.

– L’Egypte : Bien que la notion de purgatoire proprement dit ne soit pas présente, néanmoins “le purgatoire infernalisé qu’on rencontrera souvent dans la chrétienté médiévale s’est sans doute en partie nourrie de cet héritage égyptien“, comme par exemple la prolifération de cartographies de l’au-delà, les peines effroyables présentes dans l’au-delà, les puits de feu et les abymes.

– La Grèce et Rome : La descente aux enfers (catabase), dont l’une des plus connues est celle d’Ulysse dans le livre XI de l’Odyssée. La notion de purification, d’échelonnement des peines et de châtiment intermédiaire dans la vision dualiste platonicienne (avec entre autre la métempsycose).

– Le récite de la descente aux enfers d’Enée dans l’Enéide de Virgile [8].

 

Les premières formulations

Les deux inventeurs [9]  du purgatoire sont Clément d’Alexandrie (mort avant 215) et Origène (mort en 253/254). Pour Origène, la notion de punir était synonyme de la notion d’éducation, et ainsi tout châtiment servirait au salut de l’homme [10] : ceci le poussa ainsi à voir l’enfer comme un purgatoire.

Le Goff souligne avec justesse :

Origène pousse en effet à la limite la théorie de la purification, katharsis, qui lui vient de Platon, des orphiques et des pythagoriciens. Comme il ne peut admettre l’idée païenne grecque de métempsycose, de réincarnations successives, trop incompatible avec le christianisme, il croit à une variante qu’il estime pouvoir être chrétienne de cette théorie, la notion d’un progrès continu, d’un perfectionnement ininterrompu de l’âme après la mort qui lui permet, si pécheresse qu’elle ait put être au départ, de retourner à la contemplation éternelle de Dieu, c’est l’apocatastase. [11]

Mais c’est avec Saint Augustin (354-430) que la doctrine du purgatoire va connaitre une évolution importante, car pour lui “pour être sauvé du feu, il fallait avoir uni dans sa vie terrestre la foi et les œuvres. (…) Il ne faut pas simplement avoir dispensé les aumônes, il faut “avoir changé en mieux sa vie” et, en particulier, il faut s’être livré à une pénitence convenable et avoir fourni satisfaction, c’est-à-dire avoir accompli une pénitence canonique. Dans ce cas la rémission pourra être achevée après cette vie grâce à un “certain feu purgatoire” sur le quel Augustin ne semble pas bien fixé mais qui est différent du feu éternel, du feu de l’enfer.” [12]

Saint Augustin avait ainsi admis l’existence d’un feu purgatoire, et ceci est important, car c’est sa conception qui, dans la préhistoire du purgatoire, décrit cette réalité prépurgatoire jusqu’au XIIe siècle et il en restera un élément essentiel de ce nouveau lieu. [13]

 

La formulation médiévale

Ensuite après une croissance d’écrits et de réflexions sur ce feu purgatoire jusqu’à la période médiévale, nous pouvons situer la naissance du purgatoire par la naissance du terme purgatoire dans sa forme nominale et par la systématisation du terme purgatoire.

En effet le terme était déjà utilisé en tant qu’adjectif dans le terme feu purgatoire, mais sa forme nominale faisait défaut. Cette naissance se situe dans la transition du XIIe au XIIIe siècle, en plein milieu de l’essor de la scolastique [14], faisant suite à un XIIe siècle très riche en réflexions et en écrits sur le feu purgatoire.

Le Goff  attribue cette naissance au milieu intellectuel parisien (école cathédrale du chapitre de Notre-Dame) et à Cîteaux, avec les moines cisterciens :

C’est au carrefour des deux milieux, entre 1170 et 1200, peut-être dans la décennie 1170-1180, sûrement dans les dix dernières années du siècle, qu’apparait le purgatoire. [15]

L’acte de naissance du purgatoire sera la première définition pontificale donnée en 1254 par Innocent IV [16], et la doctrine du purgatoire sera consolidée par les écrits de Thomas d’Aquin lors du second concile de Lyon (1274)  [17] dont il défend l’existence (ses idées seront reprises dans le supplément de sa Somme Théologique [18]).

Ceci ne fera qu’approfondir le gouffre entre la théologie d’Orient et d’Occident, car les grecs reprochent aux latins l’absence totale de cette doctrine dans les écritures et la considèrent comme une hérésie.

Nous noterons aussi la part importante que joua Dante au travers de sa composition de la Divina Comedia [19] (dont les deux premiers cantiques (l’Enfer et le Purgatoire) furent achevés en 1319) qui stigmatisa l’imaginaire de son temps et des siècles à venir sur l’horreur et l’effroi de ces deux dogmes.

 

Son développement

A la suite du concile de Florence (1439) qui appuiera de nouveau cet enseignement, le concile de Trente (1545-1563, Session XXV)  proclamera à nouveau la doctrine du purgatoire comme étant une doctrine scripturaire face aux accusations du mouvement de la Réforme.

Enfin, de nos jours, la doctrine du purgatoire demeure un dogme canonique de l’Eglise catholique Romaine. Le Compendium du catéchisme de l’église catholique (2005) définit le purgatoire comme :

Etat de ceux qui meurent dans l’amitié de Dieu, assuré de leur salut éternel, mais qui ont encore besoin de purification pour entrer dans le bonheur du Ciel. [20]

Le pape Benoit XVI y fit allusion dans l’Encyclique Spe Salvi (2007) :

L’Orient ignore la souffrance purificatrice et expiatoire des âmes dans “l’au-delà”, mais connaît, de fait, divers degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la condition intermédiaire. Cependant, grâce à l’Eucharistie, à la prière et à l’aumône, “repos et fraîcheur” peuvent être donnés aux âmes des défunts. Que l’amour puisse parvenir jusqu’à l’au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d’affection au-delà des limites de la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles et reste aussi aujourd’hui une expérience réconfortante. [21]

Critique de la doctrine du Purgatoire

En tant qu’exutoire, le purgatoire offre ainsi une note d’espérance pour soi et pour les proches.

Bien qu’étant inconciliables avec l’enseignement de la réincarnation, nous pouvons noter qu’elle génère une espérance tout aussi cyclique que la réincarnation :

La dévotion qui s’exprime par les autels et les ex-voto aux âmes du purgatoire montre que désormais, non seulement ces âmes acquièrent des mérites mais elles peuvent les reporter sur les vivants, leur retourner, leur rendre assistance. (…) Le système de la solidarité entre les vivants et les morts à travers le purgatoire est devenu une chaîne circulaire sans fin, un courant de réciprocité parfaite. [22]

holinessElle est ainsi une négation de la responsabilité irréversible de l’individu durant sa vie terrestre, ce qui constitue, d’un point de vue fonctionnel, une fuite de la responsabilité de l’homme au sein de sa vie personnelle face à son Créateur. Jacques Le Goff pose aussi la question de savoir si le purgatoire n’aurait pas été le “prix payé par l’église pour conserver l’arme absolue, la damnation.” [23]

Et finalement, le purgatoire serait-il à la fois un exutoire pour l’Eglise catholique et le pratiquant, un baume chez l’un pour faire accepter le dogme de l’enfer, et une seconde chance et une fuite de ses responsabilités pour l’autre ?

Notre réponse, au vu de cet enseignement, ne peut être qu’un soupir douloureux pour un retour à la vérité scripturaire qui a su se détacher à la fois des apports mythologiques extérieurs, mais aussi des interprétations erronées qui ont jalonné l’histoire de la tradition chrétienne. A cause des limites de cet article, nous ne pourrons pas aller dans une exégèse poussée des textes en question. Mais nous ne pouvons que souligner que l’exégèse catholique se révèle n’être qu’une eisegèse [24]  accomplie au travers des lunettes de la tradition et de reliquats de la pensée platonicienne et orphique [25].

La Bible déclare le caractère irrévocable du jugement qui suit la mort, un jugement qui se tournera vers la vie terrestre qui aura été vécue :

Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. (2 Cor 5 :10, cf Heb 9 :27)

Ainsi la pensée d’une seconde chance post mortem est totalement absente de la pensée biblique, car celui qui rejette l’œuvre propitiatoire du Christ meurt dans ses péchés (Jean 8 :24)  et il recevra nécessairement le salaire de celui-ci.

 

Une distinction entre les péchés ?

La distinction catholique entre péchés veniels et mortels est infondée, car les textes qui parlent d’un péché impardonnable [26]  ou qui mène à la mort [27] se doivent d’être interprétés dans l’analogie de la foi. [28]

Le salaire du péché, sans aucune autre spécificité, demeure la mort [29]. Et Jésus est venu pour ôter nos péchés dans son œuvre expiatoire substitutive [30], tous nos péchés…sans aucune spécification. Ce don est offert à tous ceux qui sont unis à Lui par le moyen de la foi. Ainsi, face à ces deux versets sur un péché à caractère irréversible, en considérant l’enseignement sotériologique biblique, nous ne pouvons accepter cette distinction de l’exégèse catholique qui relève d’une lecture superficielle du texte. Le commentaire de Leon Morris sur Matt 12 :31 offre une bonne piste de réflexion exégétique :

Le péché qui ne peut être pardonné ne peut être compris comme le simple fait d’un dire. Il est impossible de soutenir qu’une quelconque phrase puisse être impardonnable, si par la suite le pécheur se repente et se tourne vers Dieu. Jésus est en train de parler d’une manière de vivre, et non d’un dire isolé. Quand une personne se met dans une position semblable à celle des pharisiens, et quand, non à cause d’une mauvaise compréhension, mais au travers d’une hostilité envers ce qui est bon, cette personne appelle le bien mal et d’un autre côté fait du mal son bien, alors celle-ci se place dans une position qui empêche le pardon. Ce n’est pas parce que Dieu refuse de pardonner ; mais c’est que la personne qui voit le bien comme mal et le mal comme bien est incapable de se repentir, et ainsi de venir humblement devant Dieu pour demander le pardon. Et il n’y a aucune voie autre vers le pardon que le la repentance et la foi. (…) Les personnes dans une telle situation ne peuvent se repentir et rechercher le pardon : elles manquent du discernement du péché, elles rejettent la compétence de Dieu qui déclare ce qui est bon. C’est cette attitude continue qui est le péché ultime. [31]

Un lieu ?

Ensuite l’interprétation  exclusive de séjour des morts (hades ou scheol) comme lieu du purgatoire est erronée. Car ce terme est polysémique et il peut désigner autant le monde souterrain des esprits, un état de non-être, la mort ou la tombe [32].

C’est pour cela que les interprétations en faveur du purgatoire à partir du concept de séjour des morts ne peuvent pas être acceptées, car dans l’ensemble des cas le terme pointent vers une réalité liée à la mort mais jamais à la notion du purgatoire tel qu’il est défini dans la théologie catholique.

Ce sont bien souvent des arguments du silence qui sont avancés, comme dans la parabole de Lazare et du riche  où c’est faire violence au texte que d’y voir un enseignement sur le purgatoire. La parabole nous parle avant tout de l’irréversibilité du jugement post-mortem et de la responsabilité de l’homme vis-à-vis de Dieu.

 

Une prédication en enfer ?

itisfinishedFinalement les fameux passages qui parlent de l’évangile prêché aux morts (1 Pierre 3 :19 & 1 Pierre 4 :6) sont des passages complexes et difficiles, mais néanmoins, dans tous les cas, ils ne peuvent être utilisés pour établir un paradigme sotériologique.

Ces  textes parlent clairement d’un évènement qui a eu déjà lieu et nous ne pouvons le systématiser en vue d’obtenir un paradigme reproductible à l’infini. De plus, nous pensons que l’interprétation qui lie le texte au ministère de Noé demeure intéressante car elle cadre avec le contexte direct de 1 Pierre.

Cette interprétation souligne que Pierre parle en 1 Pierre 3 :19 de “Christ en esprit qui était en Noé et qui prêchait au travers de lui la repentance et la justice à des incroyants qui étaient sur terre et qui sont dorénavant des “esprits en prison” (personnes en enfer)” [34].

Puis en 1 Pierre 4 :6, l’auteur parlerait de l’évangile qui a été prêché à des personnes qui sont maintenant mortes et qui se s’étaient repenties de leur vivant, lors de cette prédication.

Mais, encore une fois, quelle que soit l’interprétation retenue, ces textes parlent d’un événement qui a déjà eu lieu et non d’une via media de salut.

 

Ainsi, la réponse du purgatoire à la question de la mort et de l’enfer, ne peut être acceptée bien qu’elle puisse représenter à priori une seconde chance et une consolation pour le pécheur et les proches de celui-ci.

Néanmoins, Jésus-Christ seul demeure notre unique espérance et notre seule consolation accessible exclusivement lors de notre vie terrestre par le moyen de la foi. En effet, celui qui ne nait de nouveau ne peut entrer dans le royaume de Dieu : cette nécessité du déjà  de la vie de l’Esprit eschatologique durant notre vie terrestre (la vie de foi), pour une conclusion eschatologique glorieuse certaine dans Son royaume, est une pierre d’angle sotériologique biblique qui ne peut accepter la via media du purgatoire.

 

(DS)

 

 

Notes et références :

 [1] Nom donné par Luther, cf Jacques le Goff, La naissance du purgatoire, Gallimard (1981), p.9.
 [2] Catéchisme du Vatican (1992), articles 1030 & 1031 de 1-2-3-12(Art. III) (http://www.vatican.va) (23/09/2012).
 [3] Jacques le Goff, La naissance du purgatoire, Gallimard (1981), p.17. Par opposition au péché mortel, un péché véniel est  définie ainsi : “On commet un péché véniel quand on n’observe pas dans une matière légère la mesure prescrite par la loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi morale en matière grave, mais sans pleine connaissance ou sans entier consentement”. (Catéchisme du Vatican (1992), articles 1862 de 3-1-1-8(Art. IV) (http://www.vatican.va)).
 [4] Voir  Le Goff, p.13.
 [5] Dans les premières Upanishad au VIe siècle avant Jésus-Christ.
 [6] Ibid, p.33.
 [7] Issue de la religion Mazdéenne d’Iran, dont le dieu principal est Ahura Mazda.
 [8] Récit qui s’inspire largement de l’Odyssée et qui fut écrit entre 29 et 19 avant Jésus-Christ.
 [9] Ibid, p.79.
 [10] Ibid, p.80.  «  Celui, dit-il, qui est sauvé par le feu est purifié, de manière à ce que le feu cuise et résolve tout ce qu’il y a en lui de vil alliage, pour faire de lui un or fin. » (Origène, Homil. 6 in Exod., cité dans Abbé Théodore Perrin, Le Purgatoire : Traité historique, dogmatique et moral, 1837, p.230). Nous pouvons trouver d’autre citations pertinentes dans les écrits suivants : De Principiis, II, 10, 6 ; De Oratione, 29 ; Patres Groeci, XIII, col. 445, 448.
 [11] Le Goff,p.83.
 [12] Ibid, p.105. Voir dans les écrits de l’Enchiridion 69-70 de Saint Augustin, ainsi que dans la Cité de Dieu, Livre XXI (chapitre XIII, XXIV & XXVI).
 [13] Ibid, p.117.
 [14] “Enseignement philosophique qui fut donné en Europe du Xe au XVIe s. et qui consistait à relier les dogmes chrétiens et la Révélation à la philosophie traditionnelle dans un formalisme complet sur le plan du discours. (Cet enseignement était fondé sur les concepts grammaticaux, logiques, syllogistiques et ontologiques issus d'Aristote.)” (Larousse).
 [15] Ibid, p. 229.
 [16] Ibid, p. 380.
 [17] Ibid, p. 381.
 [18] Ibid, p. 357-372.
 [19] Ibid, p. 449.
 [20] Question 210 (http://www.vatican.va/archive/compendium_ccc/documents/archive_2005_compendium-ccc_fr.html) (23/09/2012).
 [21] Article 48 dans Benoit XVI, Spe Salvi (http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi_fr.html) (23/09/2012).
 [22] Ibid, p. 482.
 [23] Ibid, p. 485.
 [24] Lecture et interprétation subjective du Texte pour y trouver le sens que nous voulons y trouver.
 [25] “La doctrine Platonicienne est dominée par l’idée qu’il y a dans la faute une part de volonté, donc de responsabilité, et une part d’ignorance qui ne peut être effacée par un processus complexe. Le sort des âmes dépend donc à la fois de leur propre choix et d’un jugement des dieux.” (Le Goff, p. 37). Platon a donc vu dans les cycles de la réincarnation une via media entre l’enfer et la contemplation parfaite. Ainsi, le purgatoire est le lieu où “les âmes qui ne sont pas assez coupables pour mériter des peines éternelles achèvent de se purifier“, et ceci “proviendrait de l’hellénisme païen et particulièrement des doctrines orphiques.” (Le Goff, p. 39).
 [26] Matt 12:31.
 [27] 1 Jean 5:16.
 [28] Dans le respect de l’enseignement de toutes les écritures canoniques (ce qui pose un problème vis-à-vis de la dogmatique catholique qui reconnait beaucoup d’écrits apocryphes comme canoniques et qui donne une place normative aux écrits de la tradition), les passages les plus clairs étant ceux utilisés pour éclairer ceux qui sont le plus obscurs.
 [29] Rom 6:23.
 [30] 1 Jean 3:9, 1 Jean 4:10.
 [31] Leon Morris, Matthew, Eerdmans, 1992, p.318.
 [32] Le Grand Dictionnaire de la Bible, Excelsis (2004), p.1564.
 [33] Luc 9:30ss.
 [34] Wayne Grudem, 1 Peter, Tyndale New Testament Commentaries, 1988, p.204.








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