Hedonisme chrétien?

L’une des marques de notre église [Bethleem Church, église de John Piper à Minneapolis (USA)] est l’arôme de l’hédonisme chrétien qui s’en dégage.

Ceci correspond à la vérité biblique que Dieu est plus glorifié en nous quand nous sommes plus satisfaits en lui. Les fondations d’une telle affirmation sont profondes, et les implications qui en découlent sont tout aussi élevés que l’infini et aussi pérennes que l’éternité (deux directions).

Un passage biblique important où nous pouvons voir ce fondement est Philippiens 1: 19-21, où Paul dit :

“Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente et mon espérance que je n’aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.”

Sa passion est que le Christ soit glorifié dans sa mort. L’explication de Paul est que pour lui “la mort est un gain.” La raison pour laquelle la mort est un “gain”  est que le fait de mourir signifie d’ “aller et d’être avec le Christ” (verset 23).

Par conséquent, Paul, étant pleinement convaincu que son entière satisfaction en Christ magnifiait ce dernier, considérait alors la perte de toute chose dans la mort, non comme une perte, mais comme un “gain”. C’est pour cela qu’il affirme en Philippiens 3: 8, “Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur.”

Ainsi, nous pouvons donc conclure : le Christ est le plus glorifié en nous quand nous sommes plus satisfaits en lui, et encore plus spécifiquement au travers de la souffrance et la mort. C’est pour cette raison que la déclaration suivante s’élève telle une bannière au-dessus de notre église :

Dieu est davantage glorifié en nous quand nous sommes plus satisfaits en lui.

Les implications de cette affirmation sont profondes. Une des plus grandes implications est que nous devrions donc poursuivre notre joie en Dieu. Oui, nous devons ! Ce n’est pas une option. L’activité principale de nos cœurs est de maximiser notre satisfaction en Dieu. Pas notre satisfaction dans ses dons, quelle qu’en soit la qualité, mais en Lui.

Voici huit raisons bibliques pour poursuivre une plus grande et plus pérenne satisfaction en Dieu.

 

1) Il nous est commandé de poursuivre une telle satisfaction.

Psaume 100:2 : “Servir le Seigneur avec joie !”

Philippiens 4:4 : “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur.”

Psaume 37:4 : “Fais de l’Éternel tes délices…”

 

2) Nous sommes menacés si nous ne poursuivons pas notre satisfaction en Dieu.

Deutéronome 28:47-48 : “Pour n’avoir pas, au milieu de l’abondance de toutes choses, servi l’Eternel, ton Dieu, avec joie et de bon coeur, tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes choses, tes ennemis que l’Eternel enverra contre toi.”

 

3) La nature même de la foi enseigne la poursuite d’une satisfaction en Dieu.

Hébreux 11:6 : “Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.”

 

4) La nature du mal enseigne la poursuite de la satisfaction en Dieu.

Jérémie 2:12-13 : “Cieux, soyez étonnés de cela; Frémissez d’épouvante et d’horreur! dit l’Eternel. Car mon peuple a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l’eau.”

 

5) La nature de la conversion enseigne la poursuite de la satisfaction en Dieu.

Matthieu 13:44 : “Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ.”

 

6) L’appel à l’abnégation de soi enseigne la poursuite de la satisfaction en Dieu.

Marc 8:34-36 : “Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?”

 

7) Le commandement d’aimer son prochain enseigne la poursuite de la satisfaction en Dieu.

Hébreux 12:2 : “…ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie…”

Actes 20:35 : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.”

 

8) L’ordre de glorifier Dieu enseigne la poursuite de notre satisfaction en Dieu.

Philippiens 1:20-21 : “… selon ma ferme attente et mon espérance que je n’aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort; car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain  [satisfaction totale et définitive en lui].”

 

Par conséquent, je vous invite à rejoindre George Mueller, le grand guerrier de la prière et le protecteur des orphelins, en disant:

Je vois plus clairement que jamais, que la première, grande et principale activité à laquelle je devais m’appliquer chaque jour a été, d’avoir mon âme heureuse dans le Seigneur.

 

 

John Piper. ©2014 Desiring God Foundation.

Texte original : http://www.desiringgod.org/articles/rebuilding-some-basics-of-bethlehem-christian-hedonism
Livre pour approfondir le sujet : Prendre plaisir en Dieu, John Piper.

 

 

 

 

 

 

 

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